Le présent résumé comprend des évènements qui se sont déroulés du 4 au 15 avril 2011.
Floribert Njabu, l’ancien président du FNI (Front nationaliste et intégrationniste), a conclu son témoignage après plus de deux semaines à la barre.
Njabu a témoigné sur la création du FNI, dont le dirigeant présumé, Mathieu Ngudjolo Chui, fait face à des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité devant la CPI. Le témoignage de Njabu a également porté sur la création de la FRPI (Force de résistance patriotique en Ituri), le groupe qui aurait été contrôlé par Germain Katanga, qui est également accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité par la CPI. Les deux accusés sont jugés conjointement et ont appelé Njabu comme témoin commun.
Le témoignage a également porté sur le rôle des gouvernements de la RDC et l’Ouganda dans le conflit en Ituri. Selon le témoin, ce sont les forces de Kinshasa qui ont attaqué Bogoro, non pas le FNI ou FRPI. Selon le témoin, Kinshasa et l’Ouganda ont tous les deux fourni un appui au FNI dans ses efforts en vue de reprendre le contrôle de l’Ituri des mains des forces de l’UPC (Union des patriotes congolais), de Thomas Lubanga. Lubanga est aussi en procès devant la CPI).
Selon Njabu, l’origine ethnique n’a pas joué un rôle majeur dans le conflit entre le FNI, la FRPI, l’UPC, et d’autres groupes armés. Il a reconnu qu’il y avait eu des conflits ethniques, ainsi qu’un conflit agraire sur les droits fonciers, avant que les milices armées commencent à se battre pour le contrôle de la région.
Ces thèmes et d’autres du témoignage de Njabu sont discutés ci-dessous.
Création du FNI
Njabu a témoigné que le FNI a été crée en novembre 2002, à Kpandroma. Selon lui, le FNI n’avait pas de chef au moment de sa création, mais il a été élu président le 24 décembre 2002 en raison de menaces qui pesaient sur Kpandroma. Njabu, qui est Lendu, dit que le FNI comptait deux commissaires Hema et un commissaire Ngiti (Pichou Iribi Mbodina, également témoin de la défense de Katanga).
Négociations de paix dans la région
Le témoin a également fait état de rencontres qu’il a eu Ouganda avec le président ougandais, Yoweri Museveni, pour discuter du conflit en Ituri. Selon Njabu, peu de temps après avoir été élu président du FNI, il est allé à une réunion de deux jours à Arua, en Ouganda, pour négocier la paix dans la région de l’Ituri avec les représentants de l’UPC / RP (faction de Thomas Lubanga), et des personnalités éminentes de la région de l’Ituri. Au cours de la réunion qui a duré deux jours, poursuit Njabu, les participants ont discuté de la possibilité d’un cessez-le feu, de la formation d’un comité de rétablissement de la paix, et d’un système de suivi de l’accord. Toutefois, l’UPC n’était pas d’accord pour un cessez-le, et le FNI a dû signer l’accord de manière unilatérale, selon Njabu.
Selon le témoin, lors d’un voyage à Kampala, il est allé suivre une formation en vue d’une nouvelle plate-forme, le FIPI (Front pour l’Intégration et pour la paix en Ituri), de concert avec les dirigeants de la FPDC (Force populaire pour la démocratie au Congo) et du PUSIC (Parti pour l’unité et la sauvegarde de l’Intégrité du Congo). Museveni a dit au témoin et à d’autres qu’il était prêt à soutenir le FIPI, a déclaré Njabu.
Njabu dit s’être rendu à Dar es Salaam en février 2003 en tant que représentant du FNI pour rencontrer plusieurs dirigeants régionaux, y compris Joseph Kabila, Président de la RDC, Benjamin Mkapa, alors président de la Tanzanie, et Museveni. Étaient également présents à cette réunion des diplomates, des représentants du gouvernement, et Thomas Lubanga de l’UPC, a déclaré Njabu. Lors de cette réunion, les dirigeants ont discuté d’une commission de rétablissement de la paix pour l’Ituri, mais Thomas Lubanga n’a pas accepté certaines clauses de l’accord, a déclaré le témoin.
Lors d’une réunion officieuse, a dit Njabu aux juges, Kabila lui a posé des questions sur l’établissement d’un mécanisme pour arrêter l’UPC et empêcher qu’elle ne constitue plus un blocage pour la paix en Ituri.
« Il y a un dicton qui dit que si tu veux la paix, prépare la guerre. Le mécanisme a été de chasser l’UPC du pouvoir et de reprendre le contrôle de l’Ituri des mains des gens de Thomas Lubanga », selon Njabu.
Il dit avoir été invité par Kabila à Kinshasa pour discuter de cette possibilité.
A Kinshasa, le témoin dit avoir rencontré Kabila et d’autres fonctionnaires, y compris un ougandais appelé commandant Maguru. Selon le témoin, Kabila a déclaré à Njabu et aux autres qu’ils devaient reprendre l’Ituri de l’UPC. Le témoin a affirmé que Kabila a fourni un avion pour les remmener à Kampala et a convenu avec le président ougandais que Museveni allait donner au FNI tout ce dont il aurait besoin pour chasser l’UPC de l’Ituri.
La responsabilité du FNI dans l’attaque de Bogoro
Le témoin a déclaré qu’ils sont retournés à Kampala, où ils se trouvaient encore lorsqu’ils ont entendu à la radio qu’il y avait des combats à Bogoro.
Il a été interviewé par Radio France International sur l’attaque de Bogoro, a-t-il dit. Bien qu’il ne se souvienne pas exactement de ce qu’il a dit à la radio, il a admis avoir revendiqué la responsabilité du FNI pour l’attaque.
Cependant devant la Cour, il a témoigné qu’il n’avait absolument aucune connaissance des préparatifs de l’attaque de Bogoro.
Le rôle du gouvernement de la RDC dans le conflit de l’Ituri
Le témoin a également parlé de la présence de Kinshasa dans la région de l’Ituri au début de 2003. En avril 2003, a ajouté Njabu, le gouvernement de la RDC a envoyé des policiers en Ituri, sous le commandement du général Kisempia. Kabila avait envoyé Kisempia tant que chef militaire « pour faire face à tous les hommes armés là-bas » en organisant les différents groupes armés en une structure militaire classique, voila ce que Kisempia aurait dit au témoin. Kisempia avait déjà rencontré Ngudjolo pour discuter de cette question, et avait la logistique, les rations pour tous les militaires, ainsi que des uniformes militaires, voila encore ce que Kisempia aurait dit à Njabu, selon ce dernier.
Cependant le plan de Kisempia a fait long feu, car selon Njabu, l’UPC a attaqué Bunia en mai, ce qui a fait partir Kisempia.
« L’UPC était encore opposée à toute présence de Kinshasa à Bunia. Et quand ils ont vu le général Kisempia à Bunia avec des forces militaires ou de police, cela a provoqué de la frustration chez eux et les combats ont donc repris à Bunia … Deux jours après, j’ai appris que Kisempia avait disparu, avait plus ou moins abandonné les gens sous son commandement, et était retourné à Kinshasa », a déclaré Njabu.
Rencontre avec Katanga en août 2003
Njabu a témoigné avoir rencontré Katanga pour la première fois en août 2003, à Bunia, où il a été question d’aller à Kinshasa pour d’autres négociations de paix. Katanga a été invité à cette réunion, a déclaré le témoin. Le témoin a déclaré que, puisque tout le monde ne pouvait entrer dans Bunia à l’époque, il avait demandé à la force de paix de les laisser aller attendre Katanga à l’entrée de la ville. Njabu a déclaré que, bien qu’il ait déjà essayé de contacter Katanga pour lui demander de venir à Bunia, ces tentatives ont été infructueuses.
Relations entre le FNI et les FRPI
Le FNI et la FRPI n’ont jamais eu de bonnes relations, selon le témoin, en raison des tensions entre le Dr Adirodu (le fondateur de la FRPI) et lui-même. Lorsque Njabu est devenu président du FNI, a-t-il ajouté, les relations se sont détériorées davantage parce que les deux groupes avaient des objectifs différents. Le témoin a déclaré qu’après mars 2003, le FNI avait voulu que la FRPI devienne l’aile militaire du FNI. Cependant, cela n’a pas marché parce que, a affirmé Njabu, Kisempia a pris possession de l’ensemble des groupes armés à Bunia et les a placés sous son commandement.
« Et c’est là que tout s’est terminé, en ce qui me concerne », a déclaré Njabu.
Interrogatoire de la défense de Ngudjolo
La défense de Mathieu Ngudjolo a interrogé ce témoin après que la fin de l’interrogatoire principal de la défense de Katanga. La défense de Ngudjolo s’est focalisée sur les raisons pour lesquelles le FNI a été créé, son objet, et les liens entre le RCD-K/ML et le gouvernement de la RDC.
Le témoin a déclaré que Ngudjolo n’était pas présent lorsque le FNI a été créé. En août 2002, a déclaré le témoin, il connaissait Ngudjolo, qui étudiait dans un hôpital de Bunia. Le témoin a connu Ngodjolo à travers le Dr Adirodu.
Njabu a dit aux juges que le FNI a été créé en réponse à des problèmes politiques et sécuritaires en Ituri, afin d’aider le gouvernement de Kinshasa et le RCD-K/ML à reprendre le contrôle de l’Ituri des mains de l’UPC. Il a été créé en tant qu’organisation politique et militaire, selon Njabu.
Cependant, de novembre 2002 au 18 mars 2003, le FNI n’avait pas de quartier général militaire, selon le témoin. Selon Njabu, au cours de cette période, le FNI opérait principalement à partir de l’étranger et n’avait ni siège à Bunia ni présence à Zumbe. Le témoin a nié que Ngudjolo ait été le plus haut commandant du FNI à Zumbe pendant cette période.
Interrogé sur l’idéologie de la FNI, le témoin a expliqué:
« Le FNI ne s’intéressait qu’au nationalisme, c’est-à-dire travailler avec les congolais qui aimaient leur pays. Sur le plan politique, notre intention était de nous battre pour que tout le monde soit intégré dans le système politique du pays. Notre but était de lutter pour le changement socio-économique dans le pays, entre autres choses. »
Njabu a également témoigné au sujet de la formation de l’UPC. Il a témoigné que l’UPC a été formée à l’origine comme un mouvement purement politique, en 2000. Il a affirmé que l’UPC a d’abord collaboré avec l’Ouganda. Njabu a déclaré que Thomas Lubanga avait convaincu les Ougandais de soutenir l’UPC, parce que l’UPC pourrait mieux défendre les intérêts de l’Ouganda en Ituri.
Cependant, a expliqué le témoin : « À la longue, cela n’a pas marché. »
Njabu a poursuivi en décrivant le rôle de l’armée ougandaise dans le conflit de la RDC comme consistant à soutenir des rébellions contre Kinshasa. Il a témoigné que l’Ouganda avait affirmé qu’il lui fallait être présent en Ituri pour des raisons de sécurité. Le témoin a toutefois estimé que ce n’était pas la seule raison de la présence ougandaise en Ituri.
« La raison officiellement donnée, c’est à dire la lutte contre les rebelles ougandais en territoire congolais, était totalement injustifiée. En fait, leurs objectifs étaient très différents », a déclaré Njabu.
L’Ouganda a tiré d’importants avantages économiques de la situation en Ituri, a-t-il dit.
Le soutien de l’Ouganda à l’UPC a changé lorsque l’UPC s’est alliée avec le Rwanda à travers le RCD-Goma, a ajouté Njabu. Selon Njabu, l’Ouganda a quitté l’Ituri en raison de préoccupations concernant cette alliance.
Njabu a également déclaré que le gouvernement de la RDC a créé une alliance avec le RCD-K/ML, basé à Beni, dans le but de reconquérir l’Ituri. Le RCD-K/ML s’était également aligné sur l’Ouganda, a déclaré le témoin. Kinshasa a alors mis en place un centre de commandement militaire à Beni, l’ÉMOI (État-major opérationnel intégré), en vue de former des groupes militaires et les intégrer dans l’armée.
Selon Njabu, l’EMOI a mené des opérations à grande échelle en Ituri, comme la fourniture d’armes et de munitions à Mongbwalu, afin de neutraliser l’UPC et de prendre le contrôle de la région.
Njabu a aussi affirmé que l‘ÉMOI a également participé à l’attaque de Bogoro.
« L’objectif principal de l’ÉMOI était de reconquérir l’ensemble du territoire de l’Ituri. Et pour atteindre cet objectif, certaines ressources ont été mises à disposition. Maintenant, Bogoro est situé dans le district d’Ituri, qui était la principale cible de l’EMOI. Par conséquent, selon moi, l’ÉMOI était bien impliqué dans l’attaque de Bogoro, a-t-il affirmé. En effet, le témoin a affirmé que l’attaque de Bogoro a été menée par les forces de Kinshasa, et non par le FNI ou la FRPI.
Contre-interrogatoire
En contre-interrogatoire, l’Accusation a interrogé le témoin sur la dynamique du conflit ethnique. L’Accusation s’est concentrée sur les motivations ethniques de l’attaque de Bogoro, avec les Lendus et Ngiti attaquant les Hema. Toutefois, Njabu a indiqué que l’origine ethnique n’a pas été une question centrale du conflit.
Par exemple, il a dit que, à sa connaissance, l’UPC n’était pas seulement identifiée aux Hema. Il a nié le fait que les membres non-Hema de l’UPC représentés à une négociation de paix étaient des « otages», qui étaient membres de l’UPC seulement pour se protéger ou protéger leurs familles. Njabu a dit avoir vu ces membres non-Hema UPC discuter l’idéologie de l’UPC avec conviction, et a suggéré que cela voulait dire qu’ils doivent s’être réellement engagés pour la cause de l’UPC.
L’accusation a également interrogé le témoin sur son témoignage sur l’objectif du FNI d’intégration de la FRPI comme branche armée. Le témoin a déclaré que telle était l’intention, mais elle a finalement été rejetée. Njabu a admis qu’il avait voulu de Katanga et de Ngudjolo comme membres de haut rang d’une branche armée du FNI, mais a insisté sur le fait que ce plan ne s’est jamais concrétisé.
L’accusation a également interrogé le témoin d’une manière exhaustive sur l’utilisation d’enfants soldats dans le FNI. Njabu a soutenu que le FNI jamais recruté ou formé des enfants soldats. L’accusation a présenté une vidéo prise par un journaliste en juin 2003, dans laquelle on montrait un groupe de garçons et d’hommes se livrant à des exercices militaires. Dans la vidéo, un garçon a affirmé qu’il avait 16 ans, et un autre garçon a affirmé qu’il en avait 13, même si les deux garçons semblaient être beaucoup plus jeunes qu’ils l’ont indiqué, comme l’ont souligné des journalistes dans la vidéo.
Le témoin, également présent dans la vidéo, a déclaré que cette vidéo ne montre pas de formation militaire, mais plutôt un défilé de démonstration. Njabu catégoriquement nié avoir ordonné le recrutement d’enfants soldats. Il a témoigné que les enfants étaient des orphelins qui avaient l’habitude de venir à sa résidence. Njabu a affirmé que le FNI a essayé de les chasser. Finalement, son groupe les a emmenés à une organisation non-gouvernementale qui s’occupe des enfants soldats, a-t-il dit. Njabu a expliqué que compte tenu du contexte de l’époque et l’accord de paix signé par le FNI le 18 mars 2003, le recrutement d’enfants soldats n’aurait pas été possible. « Si vous comprenez le contexte, vous verrez que même si je l’avais voulu, je n’aurais pas pu procéder à un quelconque recrutement parce que les décisions prises allaient à l’encontre de cela », a-t-il dit aux juges.
Les juges questionnent le témoin sur l’histoire politique
Les juges ont eu beaucoup de questions à poser au témoin sur son histoire politique et son rôle en tant que président du FNI. En particulier, les juges ont interrogé Njabu sur le rôle des ougandais dans le conflit lorsque le FNI a été créé à la fin 2002. Le témoin a expliqué le double rôle de l’Ouganda dans cette période du conflit. Il a expliqué que l’UPDF était encore alliée à l’UPC à la fin de 2002.
« Mais l’Ouganda, même s’il a des problèmes avec vous, fait semblant de ne pas en avoir … Et dans le même temps, ils agissent contre vous et vous vous rendez compte qu’ils ne sont pas d’accord avec vous. Voila comment les choses fonctionnent en Ouganda », a expliqué le témoin.
Les juges ont également interrogé le témoin sur le caractère ethnique du conflit. Njabu a témoigné que, bien que les conflits ethniques aient existé avant, lorsque le pays a été fractionné, la région s’est retrouvée plus tard entre les mains des rebelles.
« Cela signifie que les conflits qui existaient se propageaient beaucoup plus loin » a déclaré Njabu. « Les conflits ethniques existaient avant, et puis l’UPC est arrivée. »
Njabu a déclaré que les conflits étaient extrêmement complexes: il ne s’agissait pas simplement des Lendu contre les Hema, a-t-il dit, mais il y avait aussi des conflits fonciers internes chez les Hema. Njabu a caractérisé le conflit comme étant à l’origine un conflit agraire sur les droits fonciers entre les riches et les pauvres, plutôt que comme un conflit ethnique.
« Ce n’était pas seulement des Hema qui étaient impliqués dans ces conflits », a-t-il affirmé. « C’étaient surtout les grands propriétaires terriens qui voulaient étendre leurs terres sans prendre en considération les [lois sur la propriété] au Congo. »
Ce témoignage a provoqué une réaction rare de Katanga, qui acquiesçait de la tête à la déposition du témoin.
Njabu dans son temoingnage a pleinemement raison. Selon la source principale de la guerre ethnique entre Hema et Lendu, il est vrai que cette guerre a été plainement preparé par les Hemas pendants 25 ans pour raison d’evacuer les Lendus de territoires de l’ituri afin de laisser la place pour l’elevage. Hema étant une tribue dans l’histoire de l’Ituri considéré comme les grands éleveurs de tout les temps alors que les Lendus sont aussi les grands agriculteurs et des pecheurs en Ituri. ce pendant Les Lendus qui ne savait pas qu’il y aurait une guerre en ituri se trouvant devant une tres grande difficulté de se defendre phace en cette guerre seurieusement preparée du coté de Hema. Ainsi, les armées Hemas étaient seurieusement soutenues du coté de l’Ouganda et de Rwanda. Je me souviens lors de la guerre de Rule et de 5 Jav 2005 à Shabate une localité située à peu près 5 kms de la cité de Kpandroma où on trouvais de mercenaires Rwandais et Ougandais et mêmes des blancs lourdement armés. Lendus étant une tribue très puisante et très guerriée ne laissant aucune attaque de toucher la terre de la cité de Kpandroma qui restait la seule capitale Lendu qui n’est pas touché par cette guerre. Finalement la guerre qui fait plus de 60 000 victimes en Ituri dont les majorités les Hemas atant que provocateurs et les autres ethnies qui soutenais fortement les Hemas comme les Alurs, les Ndokebus… avec les minoritaires Lendus qui auraient pu se défendre devant ce fort catastrophe restant parmis les veritables tromatismes congolaises et considéré comme la 2ème guerre de la RDC.
Njabu dans son temoingnage a pleinemement raison. Selon la source principale de la guerre ethnique entre Hema et Lendu, il est vrai que cette guerre a été plainement preparé par les Hemas pendants 25 ans pour raison d’evacuer les Lendus de territoires de l’ituri afin de laisser la place pour l’elevage. Hema étant une tribue dans l’histoire de l’Ituri considéré comme les grands éleveurs de tout les temps alors que les Lendus sont aussi les grands agriculteurs et des pecheurs en Ituri. ce pendant Les Lendus qui ne savait pas qu’il y aurait une guerre en ituri se trouvant devant une tres grande difficulté de se defendre phace en cette guerre seurieusement preparée du coté de Hema. Ainsi, les armées Hemas étaient seurieusement soutenues du coté de l’Ouganda et de Rwanda. Je me souviens lors de la guerre de Rule et de 5 Jav 2005 à Shabate une localité située à peu près 5 kms de la cité de Kpandroma où on trouvais de mercenaires Rwandais et Ougandais et mêmes des blancs lourdement armés. Lendus étant une tribue très puisante et très guerriée ne laissant aucune attaque de toucher la terre de la cité de Kpandroma qui restait la seule capitale Lendu qui n’est pas touché par cette guerre. Finalement la guerre qui fait plus de 60 000 victimes en Ituri dont les majorités les Hemas atant que provocateurs et les autres ethnies qui soutenais fortement les Hemas comme les Alurs, les Ndokebus… avec les minoritaires Lendus qui auraient pu se défendre devant ce fort catastrophe restant parmis les veritables tromatismes congolaises et considéré comme la 2ème guerre de la RDC.
On poura pu conclure que tout ce que les Les Lendus faisaient c’etait pour et dans le simples plaisir de se defendre car selon moi pour le Lendu il n’y avait pas autre choix. le fort soutier de FNI et de l’APC a été consirable pour ce grand peuple iturien. Après tous, tout le monde et mêmes les Hemas ont confirmés la forte puissance Lendu en matière de guerre qui avait commencé à se defendre devant les nombreux phisies par les simples machettes, flêches, lasses,… sans intervation même d’une seule phisie qui ont été dernièrement ravient par lendus de la main des militiers HEMA.
Hi Fred, I have no doubt MONUC and EUFOR did a good job protecting Bemba. But then again, what chicoe did they have? Bemba’s death under those circumstances would have looked very bad for the international community. Kinshasa would still be burning as we speak. What concerns me and others is the fact that MONUC and EUFOR seemed unprepared for something we have been expecting for at least three years. As for “the talking behind closed doors,” the Congolese are tired of that approach to crises in their country. Every major failure in the way crises have been dealt with in the last three years has been justified in the name of “peace”. What peace? The botched Sun City Accord, human rights violations, the failed integration of the military, the mismanagement of funds, etc, whenever the Congolese have asked for redress, justice or transparency, they are told the substandard performance will usher peace. Instead, we have insecurity, even in Kinshasa. My view is simple. Impunity does not bring peace. If we are serious about helping Congo develop a democratic system, we need to raise our standards. We are still protecting the culprits.Best,
En faite je suis d’accord avec Frank car tous ce qu’il vient de temoigne est vrai, on etait vrement des victimes