L’Open Society Justice Initiative utilise la loi pour protéger et pour donner plus de pouvoir aux populations du monde. Par le biais du litige, du plaidoyer, de la recherche et de l’assistance technique, la Justice Initiative assure la promotion des droits de l’homme et le renforcement des capacités juridiques pour construire des sociétés ouvertes. Nous encourageons la responsabilité pour les crimes internationaux ; nous luttons contre la discrimination raciale et l’apatridie ; nous soutenons la réforme de la justice pénale ; nous nous attaquons aux abus liés à la sécurité nationale et à la lutte contre le terrorisme ; nous élargissons la liberté d’information et d’expression, et nous endiguons la corruption liée à l’exploitation des ressources naturelles. Notre personnel est basé à Abuja, Almaty, Amsterdam, Bruxelles, Budapest, Freetown, La Haye, Londres, Mexique, New York, Paris, Phnom Penh, et à Washington, D.C.
Outre le projet sur le procès Katanga et Ngudjolo, la « Justice Initiative » entreprend de nombreuses activités relatives à la Cour pénale internationale. Depuis janvier 2009, nous avons en charge un projet de suivi du premier procès à la CPI contre le chef de milice congolais Thomas Lubanga Dyilo. Le site web, http://french.lubangatrial.org, surveille de la même façon les événements du procès Lubanga avec des commentaires et des analyses supplémentaires. Nous avons lancé en novembre 2010 un site web qui avait pour but de suivre les événements du procès de l’ancien Vice-président de la République Démocratique du Congo, Jean-Pierre Bemba Gombo, http://french.bembatrial.org. Nous avons également suivre la procédure dans la situation au Kenya à travers notre site web de la CPI au Kenya Moniteur. Aider la Cour pénale internationale à assurer de solides arguments juridiques, à garantir des procès équitables, à protéger les victimes et les témoins (sans lesquels les procès ne se tiendraient pas), à écouter les communautés sur le terrain qui sont les plus touchées par ces crimes, et à mettre fin à l’impunité pour les crimes internationaux sont les priorités majeures pour la « Justice Initiative ».
Kelly Dawn Askin est juriste hors classe de la justice internationale. Avant de rejoindre l’Open Society Justice Initiative, Mme Askin a agi à titre de conseillère juridique auprès des juges du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et pour le Rwanda, de 2000 à 2002. Elle travaille aussi depuis plus de dix ans comme expert consultant, conseillère juridique ou formatrice en droit international pour les procureurs, les juges et le registre au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, au Tribunal pénal international pour le Rwanda, dans le Groupe des crimes graves au Timor Oriental, à la Cour pénale internationale, au Tribunal spécial pour la Sierra Leone et aux Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens. Depuis 1995, Askin enseigne ou agit à titre de chercheuse invitée à Notre Dame Law School, au Washington College of Law de l’Université américaine de Washington DC, au Kennedy School of Government de l’Université Harvard, au Yale Law School, et à l’Université d’Oxford. Elle a exercé également les fonctions de directrice de l’International Criminal Justice Institute et du War Crimes Research Office de l’Université américaine de Washington DC. En 2005 Mme Askin se vit décerner le prix prestigieux des Femmes éminentes en droit international par l’ASIL. Elle fut également Fulbright New Century Scholar pour l’Autonomisation globale des femmes entre 2004 et 2005. Mme Askin est membre du conseil exécutif de la branche américaine de l’Association de droit international, de l’Académie judiciaire internationale et des Services de droit pénal internationaux. Elle détient un doctorat en droit et elle a publié de nombreux livres et articles de recension de droit.
Alison Cole est juriste spécialiste de la justice internationale de l’Open Society Justice Initiative, basée à New York. Pendant huit ans, Cole travaillait avec divers tribunaux internationaux, au début comme procureur au Tribunal pénal international pour le Rwanda, et plus récemment comme juriste avec les cojuges aux Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens (Tribunal Khmer Rouge) à Phnom Penh. Elle a également travaillé dans le bureau du Procureur à la Cour pénale internationale (CPI) et à la Chambre d’appel paritaire du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) et pour l’ex-Yougoslavie (TPIY). Cole a aussi pris part à divers projets relatifs aux droits de l’homme en Ouganda, en Zambie, en Inde et en Israël, et concernant la peine de mort en Jamaïque. Elle est titulaire d’une licence de première classe en droit de l’Université de Cambridge et a participé à l’échange européenne Erasmus à l’Université d’Utrecht. Elle a obtenu sa maîtrise en droit de la Faculté de Droit de l’Université Harvard et est inscrite à titre d’avocate à New York.
Jennifer Easterday travaille pour les Services de droit pénal international, une ONG basée à La Haye, aux Pays-Bas, sur divers projets internationaux en matière de droit pénal, notamment un projet de formation relatif au TPIY (Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie), la formation de praticiens du droit et de membres de la société civile en Ouganda, un atelier des praticiens du droit au Rwanda, et une étude des leçons tirées de l’expérience de la CPI. Elle a précédemment travaillé au Centre d’études des crimes de guerre de l’UC Berkeley (CECG) où elle a fait de la recherche et suivi le procès de Charles Taylor au Tribunal spécial pour la Sierra Leone et a développé des projets relatifs à l’observation des procès au Haut Tribunal irakien, au Tribunal spécial pour le Liban, ainsi que la Division des crimes de guerre de la Haute Cour ougandaise. Son expérience couvre le TPIY et d’autres ONG s’activant dans le domaine du droit pénal international et des droits de l’homme aux États-Unis et en Amérique latine. Elle a obtenu le diplôme de JD (‘Juris Doctor’ ou Docteur en Droit) de l’école de droit de Berkeley et est membre du Barreau de l’État de Californie.
Alpha Sesay est juriste spécialiste de la justice internationale basé à La Haye. Avant de rejoindre Justice Initiative à plein temps, M. Sesay a occupé plusieurs postes, y compris Surveillant de procès pour le projet de Justice Initiative pour le suivi du procès de Charles Taylor ; Directeur National du Programme de suivi des tribunaux pour la Sierra Leone ; assistant juridique/juriste de l’équipe de défense de Morris Kallon au Tribunal spécial pour la Sierra Leone ; conférencier en droits de l’homme à l’Université de Sierra Leone ; et consultant pour Human Rights Watch. Il est titulaire d’une maîtrise en droit de l’Université de Notre Dame aux États Unis et d’un diplôme en droit de l’Université de la Sierra Leone.
Taegin Stevenson est juriste adjoint pour la justice internationale à l’Open Society Justice Initiative. Mme Stevenson a obtenu son premier diplôme en affaires internationales à l’Université publique de Floride et son doctorat en droit à la faculté de droit de l’Université de Cincinnati, où elle était rédactrice en chef du « Human Rights Quarterly » pendant sa dernière année.